Les requérants soutenaient que le recours à des procédés de protection acoustique, tels que des casques ou bouchons d’oreille, permettrait de parvenir au même résultat sans présenter les mêmes risques et que la mesure contestée serait ainsi justifiée par le seul confort des chasseurs. Cependant, la haute juridiction a considéré que « Le recours à des procédés acoustiques présente d’autres inconvénients, notamment des risques pour la sécurité, en rendant plus difficiles les échanges entre les chasseurs, en particulier lors des chasses collectives. » Par ailleurs, il n’est pas démontré que, « compte tenu de la persistance d’un niveau sonore des tirs relativement élevé en cas d’utilisation de dispositifs d’atténuation du bruit, […] la mesure critiquée serait susceptible d’augmenter les dangers liés à la chasse ou de favoriser le braconnage », estime le Conseil d’État.