Nucléaire: relance du procédé d’enrichissement de l’uranuim au laser

Après des années d’échecs, une entreprise américaine teste cette technique qui fait craindre de nouveaux risques de prolifération.

Le groupe industriel américain General Electric (GE) prévoit de relancer à grande échelle aux Etats-Unis un procédé d’enrichissement de l’uranium au laser, ce qui suscite des craintes relatives à la prolifération nucléaire, rapporte dimanche 21 août, le New York Times.

L’enrichissement de l’uranium a pour but d’augmenter la teneur du minerai brut en isotope 235. Lorsqu’il est enrichi à environ 4 % en uranium 235, le matériau radioctif peut être utilisé comme combustible dans une centrale nucléaire. A 90 %, il peut servir à fabriquer une bombe atomique.

La technique de l’enrichissement de l’uranium au laser est connue depuis les années 1960 mais la recherche sur le sujet a été plus ou moins abandonnée, car la méthode apparaissait difficile à rentabiliser, jusqu’à ce que des chercheurs australiens mettent au point un procédé satisfaisant au milieu des années 1990, écrit le journal. Selon l’article, GE a racheté en 2006 leur brevet baptisé Silex, acronyme anglais pour « séparation des isotopes par excitation au laser ».

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