Permis de contruire et éolienne

Considérant que l’arrêt attaqué relève que, selon l’étude d’impact, des ruptures de pales ou, dans une moindre mesure, de mâts, ont été observées dans un rayon de 300 m autour d’éoliennes et qu’il existe un risque de projection de pales dans un rayon de 500 m ; qu’il retient qu’en l’espèce les installations litigieuses, caractérisées par une hauteur de mât de 120 mètres et un diamètre de pales de 70 mètres, sont implantées à 300 mètres d’une ferme habitée et à 500 mètres d’un hameau ; qu’il en déduit que, compte tenu des risques d’accidents précédemment décrits, les emplacements choisis pour l’implantation de ces ouvrages ne permettent pas, du fait de leurs dimensions, de la proximité de constructions et de la topographie des lieux, de satisfaire aux exigences de sécurité publique prescrites par l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme, de sorte que l’arrêté du préfet de la Haute-Garonne du 11 août 2003 est entaché d’erreur manifeste d’appréciation ;


Conseil d’État, 6ème et 1ère sous-sections réunies, 27/07/2009, 317060

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COUSSY AVOCATS ENVIRONNEMENT ENERGIE URBANISME

Reconnu en droit de l'énergie et de l'électricité (CRE)
Reconnu en droit de l'environnement
Reconnu en droit de l'urbanisme
Reconnu en droit de la sécurité (CNAPS, CNAC, CIAC)

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