La déforestation amazonienne : une tentative des Etats de l’OTCA d’endiguer le phénomène humain destructeur

Ce mardi 8 aout 2023 les dirigeants des huit pays de l’Organisation du Traité de Coopération Amazonienne (OTCA) se rassemblaient à Belém (Brésil), afin de débattre des stratégies à adopter concernant la déforestation grandissante de la forêt amazonienne. Si le constat avait déjà été posé en 1995 lors de la création de l’Organisation, la conjecture des catastrophes climatiques futures liés à une disparition de la forêt amazonienne enjoint les membres de l’OTCA à protéger la région qui abrite plus de 10% de la biodiversité de la planète.

En effet, selon une étude menée par Greenpeace plus de 17% du bassin amazonien aurait déjà été déforesté. Par ailleurs, si la barre des 20% à 25% était dépassée, l’ensemble de l’écosystème de la forêt pourrait s’effondrer causant des dégâts irréversibles à la faune et à la flore.

C’est dans ce contexte qu’une perspective de plan commun d’action contre la déforestation et notamment contre la déforestation illégale s’est dessinée au travers de cette rencontre. Effectivement, le dirigeant du Brésil déplore la déforestation illégale pour pâturage de bétail, orpaillage ou trafic de bois, dénonçant conjointement l’inaction internationale.

De surcroît, malgré une volonté commune de préservation de l’environnement, la question de la transition écologique persiste. Celle-ci sera au centre des débats lors de la COP28 aux Emirats Arabes Unis et pourrait amener le Brésil et la Colombie à s’affronter sur le terrain des énergies fossiles ; La Colombie s’opposant aux Brésil qui souhaite une transition progressive concernant le pétrole.

À propos de l’auteur

COUSSY AVOCATS ENVIRONNEMENT ENERGIE URBANISME

Reconnu en droit de l'énergie et de l'électricité (CRE)
Reconnu en droit de l'environnement
Reconnu en droit de l'urbanisme
Reconnu en droit de la sécurité (CNAPS, CNAC, CIAC)

Laisser un commentaire