A l’ONU, les grands Etats pollueurs n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour adopter des mesures de protection du climat. En effet, un sommet sur « l’urgence climatique » avait été organisé à New York en vu de revigorer l’accord de Paris, revoir à la hausse les engagements et faire de nouvelles propositions. Cependant, sur 197 Etats représentés à l’ONU, seules soixante-six, se sont engagés à développer leur efforts.
Le 23 septembre dernier, la jeune activiste suédoise Greta Thunberg, a dénoncé l’inaction des Etats face au dérèglement climatique. La jeune fille de 16 ans a insisté sur le fait que réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici 2030 ne donnerait à la planète que 50% de chance de limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C d’ici 2100, un plafond considéré comme essentiel pour éviter des dommages irréversibles à nos écosystèmes.
Cependant, malgré ce plaidoyer, seuls 66 Etats ont décidé d’adhérer à l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 alors qu’auparavant. Il est à noter que pour l’instant une vingtaine de pays seulement a concrétisé cette mesure dans leur loi nationale ou engagé ce processus. Enfin, il convient de constater que les pays qui se sont engagés sont majoritaire des Etats en développement dont l’émissions de gaz à effet de serre ne représente que 6,9%.
68 pays se sont engagés également à revoir à la hausse leurs plans climat d’ici 2020, l’année où se tient la COP26 au Royaume-Uni et où les 195 signataires de l’accord de Paris sont censés déposer de nouveaux engagements.
Autre mesure : une trentaine de pays ont décidé de participer à une alliance pour l’arrêt de la construction de centrales au charbon à partir de 2020.
Cependant, malgré l’adoption de ces mesures, il convient de remarquer que certains pays très pollueurs tels que les Etats Unis n’étaient pas présent au sommet. En ce qui concernent la Chine ou encore l’Inde, ces derniers n’ont pas adopter de nouveaux engagements.
Concernant les pays de l’UE, il n’y a pas eu d’avancées majeures non plus : pour rappel, l’Union européenne avait échoué en juin à acter la neutralité carbone à l’horizon 2050. Elle espère arriver à un consensus entre Etats membres en 2020, mais la Pologne est accusée de bloquer ce processus.
