Le mercredi 2 août marque un tournant dans l’urgence climatique et l’épuisement des ressources car l’ensemble de ce que peut produire les écosystèmes en une année a été consommé par l’humanité.
En effet, l’étude de global Footprint Network montre que l’équivalent de 1.7 Terre serait nécessaire pour régénérer notre consommation de ressources. L’humanité entre donc dans une situation de « dette écologique » à partir du 2 août et le restera pour 151 jours (selon les estimations).
Sur le plan français le « jour du dépassement » est arrivé le 5 mai, en comparaison, pour supporter la consommation des français il faudrait l’équivalent de 2,9 planètes Terre.
L’illustration de cette dette en France s’appuie sur les ressources d’eau potable disponibles. Effectivement, celles-ci sont accaparés à 57% par l’agriculture pour n’irriguer que 7% des cultures. Cette inégalité des répartitions des ressources amènerait dans le futur à des pénuries.
Ainsi, malgré les mesures prises par les différents sommets écologiques, le mesures mises en place afin de freiner l’épuisement des ressources et la destruction progressive du climat ne se sont pas révélés effectives. Par ailleurs, si une loi de restauration de la nature est envisagée par l’union européenne, celle-ci doit faire face à une situation d’urgence climatique qui ne cesse de s’expanser.