Suite à l’incendie de l’usine Lubrizol, les productions végétales et animales telles que le lait, les œufs, le miel, ont été placées sous consigne dans un large ensemble de communes où des suies ont été observées (Seine-Maritime, Oise, Nord, Somme et Aisne). C’est ainsi que l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a été saisie afin de fournir une expertise sur les possibilités et conditions d’une levée des mesures d’interdiction visant la collecte du lait.
En effet, 130 prélèvements de lait ont été réalisés après l’incendie dans des les lieux choisis sur la base de critères d’exposition au risque (présence d’animaux au pâturage et proximité par rapport à l’incendie)
Le 14 octobre dernier, l’Anses a confirmé la conformité des résultats d’analyses réalisés sur le lait depuis l’incendie et a validé la levée des mesures de restriction sur le lait et les produits laitiers. En conséquence, les préfets des départements concernés doivent abroger les arrêtés pris pour protéger les consommateurs des conséquences possibles de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen le 26 septembre dernier.
Elle précise que les résultats de ces prélèvements sont « favorables et présentent des résultats en deçà des valeurs réglementaires. Tous sont conformes aux observations habituelles dans les plans de contrôle annuels conduits par le Direction générale de l’alimentation, conduits dans la France entière. Ils ne présentent par ailleurs pas de signes de bioaccumulation dans le temps. »
Cependant, une surveillance doit tout de même être appliquée dans la zone la plus proche de l’incendie.
Face à cette levée des mesures d’interdiction, le lait et les produits laitiers peuvent être remis sur le marché dès l’entrée en application des arrêtés de levée partielle des mesures. La reprise de production peut s’opérer sans délais à la date d’application des nouveaux arrêtés préfectoraux.