Ce n’est pas une gestion « flexible », où les prélèvements varient uniquement avec la taille de la population. La mise en oeuvre de ce principe suppose donc de renforcer la collecte des données par tous les acteurs possibles (établissements publics, fédérations de chasseurs, associations,…). Les chasseurs, notamment, devront impérativement fournir leurs données de prélèvement.
Le principe de la gestion adaptative implique également d’organiser la transmission des données collectées à une instance d’expertise dont la légitimité ne peut être mise en cause, chargée de formuler des recommandations en matière de prélèvement des espèces. Une telle instance vient donc d’être créée par un décret du 5 mars 2019 (C. envir., art. D. 421-51 à D. 421-55) ; il s’agit du comité d’experts sur la gestion adaptative.
Précision : ce comité se substitue au groupe d’experts sur les oiseaux et leur chasse.
Des précisions sur la composition et les modalités de fonctionnement dudit comité sont apportées par un arrêté de même date. A noter que son secrétariat est assuré conjointement par l’ONCFS, l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).