Le 3 septembre dernier, l’agence Santé publique France a rendu publique une étude concernant les perturbateurs endocrinien. Elle révèle que les français sont exposés au quotidien à six familles de polluants. Ces substances sont présentes plus particulièrement chez les enfants. Ces substances sont pour la plupart omniprésentes dans les objets de la vie courante.
Pour rappel, Santé publique France est l’agence nationale de santé publique. Créée en mai 2016 par ordonnance et décret, c’est un établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé. Sa mission consiste à améliorer et protéger la santé des populations. Cette mission s’articule autour de trois axes majeurs : anticiper, comprendre et agir.
En parallèle de cette étude, le gouvernement a dévoilé son nouveau projet de lutte contre les perturbateurs endocriniens (PE), substances ayant pour effet, entre autres de dérégler le fonctionnement hormonal ou encore de diminuer le quotient intellectuel. Les ministres de l’Ecologie et de la santé ont signé une nouvelle « stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens » (SNPE).
Cette stratégie vise à établir une liste officielle des substances ayant un effet perturbateur avéré, présumé ou suspecté. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) aura pour rôle de les classer afin de permettre une meilleure information du public.