Exposition aux ondes radioélectriques : recensement par l’ANFR de 33 points atypiques

En 2018, l’Agence nationale des fréquences a relevé 33 lieux dans lesquels le niveau d’exposition aux champs électromagnétiques dépasse de manière substantielle celui généralement observé à l’échelle nationale. Quinze points atypiques ont été résolus, exclusivement dû à la téléphonie mobile.

A l’occasion de sa deuxième réunion qui s’est tenue à l’Agence nationale des fréquences (ANFR), le Comité national de dialogue relatif aux niveaux d’exposition du public aux ondes a adopté sa feuille de route. L’un des axes de travail est le recensement et la résorption des points atypiques, mission confiée à l’ANFR par la loi Abeille du 9 février 2015.
Les points atypiques sont définis comme les lieux dans lesquels le niveau d’exposition aux champs électromagnétiques dépasse substantiellement celui généralement observé à l’échelle nationale, conformément aux critères, y compris techniques, déterminés par l’ANFR et révisés régulièrement. A ce jour, l’ANFR a retenu comme critère un niveau global d’exposition de 6 V/m.
Durant l’année 2018, 3 168 mesures ont été réalisées dans des locaux d’habitation, des lieux ouverts au public et dans les lieux accessibles au public se trouvant dans des établissements recevant du public (ERP).
Au total, 33 points atypiques ont été identifiés, ce qui représente environ 1 % des mesures. Les niveaux sont compris entre 6,1 et 23,1 V/m avec une moyenne à 8,9 V/m. La mesure la plus haute dans le métro de Lille fait état d’une mesure à la sonde large bande de 23,1 V/m.
Ces points atypiques sont observés à la fois en extérieur et en intérieur dans des zones denses urbaines. Ils sont dus le plus souvent à la téléphonie mobile, mais aussi aux émetteurs de radiodiffusion ou à un réseau privé.
Pour traiter les points atypiques, les exploitants peuvent réduire la puissance d’émission, procéder à une extinction d’une technologie en téléphonie mobile ou d’un secteur ou réorienter le faisceau de l’antenne. Quinze points atypiques ont été résolus, exclusivement dû à la téléphonie mobile. Douze sont en cours d’étude, deux non résolus en cours de retraitement et quatre sont maintenus en l’état par les exploitants.
Sur les quinze points atypiques recensés en 2017, onze ont été résolus, exclusivement dû à la téléphonie mobile. Un non résolu en cours de retraitement et trois sont maintenus en l’état par les exploitants.

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